Le 9 mai 2018, dans le cadre du Transform Africa Summit, Monsieur Laurent Lamothe, ancin premier ministre d’Haïti, PDG de LSL World Initiative et fondateur de la Fondation Dr Louis G. Lamothe, a fait une présentation sur Blockchain, avant d’animer une table ronde se concentrant sur les bénéfices des technologies relatives à Blockchain pour l’Afrique. Dans sa présentation, Laurent Lamothe a décrit Blockchain comme l’une des technologies qui vont changer la donne en ce qui concerne l’exclusion financière en Afrique, en facilitant et en sécurisant les transactions électroniques, y compris celles effectuées par le biais de cryptomonnaies.
Laurent Lamothe s’adresse au Transform Africa Summit 2018 sur les avantages de Blockchain pour l’inclusion financière
L’ancien Premier Ministre d’Haïti a expliqué qu’il avait décidé de rejoindre la communauté Blockchain après que tous les dossiers gouvernementaux de son pays (impôts, élections, enregistrements fonciers, etc.) aient été détruits dans l’effondrement du bâtiment qui les hébergeait, durant le séisme de 2010. Selon lui, ces informations seraient toujours disponibles si elles avaient été stockées de manière sûre à l’aide d’un système tel que Blockchain. C’est à ce stade qu’il s’est rendu compte que Blockchain avait la capacité d’aider les gouvernements à mieux servir leurs citoyens et à promouvoir l’inclusion.
En comparaison aux systèmes de paiement moins modernes, Blockchain bénéficie d’une infrastructure légère, peu coûteuse et facile à mettre en œuvre, et est virtuellement à l’abri des pertes de données. La facilité d’accès est également un argument de taille : se connecter à la base de données ne requiert qu’un téléphone mobile. Bien que Blockchain génère un intérêt croissant de la part des gouvernements et institutions africains, le système rencontre également une certaine réticence, en raison d’un manque d’informations et de confiance en relation avec la technologie et les cryptomonnaies, ainsi que de l’absence d’une réglementation adéquate.
Laurent Lamothe a souligné le fait que les gouvernements, les organismes publics et les fournisseurs de TI ont un rôle important à jouer dans la suppression des obstacles à l’utilisation optimale de Blockchain. Les deux premiers sont responsables de la promotion de la technologie auprès des institutions financières et du grand public, et de l’adaptation appropriée des cadres réglementaires et légaux existants. Les seconds doivent fournir l’assistance technique et réglementaire nécessaire, et assurer la transparence et la responsabilisation de l’écosystème des services financiers numériques.
Laurent Lamothe a dit être fier d’avoir eu l’opportunité de s’adresser à l’audience du TAS sur un sujet aussi captivant que l’Internet de valeur que représente Blockchain. Il était également heureux d’annoncer que de nombreux participants au Sommet avait assisté à sa présentation, que l’atmosphère avait été inspirante et que l’audience avait quitté la salle visiblement satisfaite.